Nyi Nyi est mon guide pour cette jolie matinée qui s’annonce. C’est un jeune homme de 19 ans et fort bien sympathique. Il était prévu à la base de faire un trek de 2 jours mais mon corps en a décidé autrement. Ne voulant absolument pas rater une visite dans les alentours, j’ai finalement opté pour un trek d’une journée.
Nous quittons donc l’hôtel et passons à travers un quartier de la ville. Il y a des nouilles qui pendouillent. Elles sont en train de sécher à l’air libre et sous le soleil pendant une journée entière. Elles sont fabriquées à base de riz. En Birmanie, il y en a 2 variétés : le riz de Myanmar, non collant et celui de Shan qui est collant.
En fur à mesure de notre marche, nous avançons vers un vaste champ où poussent plusieurs variétés de légumes : tomates, haricots… Des buffles servent d’offices de machines.
Nous arrivons dans le premier village Shan. Les Shan sont une ethnie de Birmanie, la seconde du pays où ils représentent 8,5% de la population. Il s’agit d’un groupe important juste après celui des Bamar. Ils ont des liens ethniques, culturels et linguistiques avec ceux de la Thaïlande (Taï), Laos et province chinoise du Yunnan. Leurs particularités : pantalons amples, chapeaux souples à larges bords et croyance au pouvoir talismanique des tatouages.
Marcher à travers ce village me rappelle des souvenirs du Laos lorsque je visitais un village dans la région de Paksé.
Nous passons à côté d’un cimetière d’un roi Shan d’après Nyi Nyi, puis nous arrivons dans un monastère de nonne. Malheureusement, il n’y avait personne, car parties au marché pour faire le plein de provisions. En redescendant un peu, nous nous retrouvons dans l’ancienne ville de Hsipaw.
Nous arrivons dans un autre village, Naut Gard, qui signifie « le village derrière le grand marché » en shan. Jadis, se trouvait un marché appartenant au roi shan. Nous faisons une petite pause dans un stand où je fais la connaissance d’une dame très gentille et très intriguée à cause de mes longues tresses.
Il y a 2 saisons en Birmanie : saison des pluies et hiver. L’une est idéale pour la culture de riz et l’autre pour les fruits et légumes. Il y a également une culture de maïs qu’ils exportent en Chine, mais seulement destiné aux animaux.
Tout est sec dans les champs, et ils sont à peine visible à cause de la pollution.
Nous nous rapprochons de Hsipaw en passant par le temple Paya Mahamyatmuni et il est déjà l’heure de retourner à l’hotel.