Etre à Marrakech, c’est comme se sentir un peu sous les tropiques avec ses palmiers à n’en plus compter (il est interdit de les arracher). On nomme Chefchaouen la « ville bleue », je nomme donc Marrakech la ville rouge ! (Remarque, ce n’est pas seulement de moi…). Couleur dominante de la ville que ce soit dans la ville nouvelle ou la médina.
Nous sommes accueillis par un couple d’amis de mon ami, et sans plus tarder, nous partons à la découverte de la médina. Le soleil se couche lentement en laissant le ciel bleu se colorer petit à petit.
La place Jemaa-El-Fna est saisissante de beauté. Il faut dire qu’elle n’a pas vraiment « vieilli » ! Il y a une foule immense composée de touristes, de locaux vendeurs ou encore ceux se faisant cible d’attention avec diverses distractions. Ma joie sera de courte durée car je me sens continuellement agressée par les vendeurs avec leurs incessantes sollicitations, que ce soit pour vendre quelque chose, ou demander de l’argent juste pour avoir pris une photo quelconque. Le tout avec une certaine agressivité que j’ai du mal à accepter. Le tourisme à du bon, mais pas toujours. Hélas…
En se déambulant dans la médina, assez étroite, et qui grouille de monde, on est facilement attiré par les produits locaux issus de l’artisanat : huile d’argan, savon noir, maroquinerie, bijoux et j’en passe. Le temps n’existe plus, on est carrément plongés dans l’atmosphère, la vue et l’odorat sont en pleine ébullition.



En plein coeur du souk, nous faisons une petite halte dans un café avec une splendide vue sur la ville. et en prime un coucher de soleil. D’ailleurs, ce genre de bars ne sont pas en reste.
Le lendemain, avant de reprendre la route, une petite visite au jardin de Majorelle s’impose. Un petit coin de paradis loin de la foule où il y règne une certaine atmosphère et il est très agréable de s’y promener. Ce jardin a été créé par l’artiste peintre Jacques Majorelle, puis acheté plus tard par Yves Saint Laurent et son compagnon Pierre Bergé. C’est alors qu’il revoit le jour puisqu’il était laissé à l’abandon.
A l’entrée vous avez le choix entre visiter le jardin seule ou d’une visite combinée avec le musée berbère qui présente la culture des plus anciens habitants de l’Afrique du Nord. Un musée riche en somme car de nos jours, la culture berbère se transmets essentiellement par voie orale, ce qui n’était pas le cas avant. Dans tous les cas, le jardin est à ne pas manquer, sous aucun prétexte !






Commentaire
Très belles photos!!